- le libre exercice de la médecine : il s’agit là de dénoncer toutes les poursuites non justifiées contre des médecins s’étant spécialisés sur les maladies vectorielles à tiques ;
- le rapprochement des points de vue associatifs : il s’agit là de donner plus de précision et de poids aux revendications des patients ;
- proposer plus que refuser : la voix des patients sera d’autant mieux entendue que nous saurons proposer plutôt que de simplement refuser
- la dénonciation de postures rétrogrades : comme celle de l’Académie de Médecine qui considère toujours à date que la maladie de Lyme se guérit systématiquement en 3 semaines et qu’il n’y a pas d’autres maladies vectorielles à tiques présentes sur le territoire ;
- la promotion de la démocratie sanitaire : on ne réglera pas le problème inédit posé par la maladie de Lyme sans associer étroitement les patients et leurs représentants : il faut adopter des méthodes similaires à celles utilisées à l’époque pour le SIDA par exemple ; notre constat à date est que la démocratie sanitaire est de plus en plus muselée, les associations étant soigneusement écartées de toute décision ;
- la pédagogie : il est absolument indispensable de donner à tous les acteurs et décideurs concernés des clés de compréhension de la situation, des arguments à proposer aux Autorités de Santé et des pistes à suivre pour endiguer la propagation des maladies vectorielles à tiques ;
- la dimension sociale : pendant que l’on discute, les malades souffrent et certaines situations sont devenues intenables, avec suicides, déscolarisations, détresse, … ; nous plaidons pour des mesures d’urgence ;
- la dimension économique et financière : il n’est pas possible de continuer à se voiler la face sur le coût direct et indirect que représentent les maladies vectorielles à tiques pour la Société y compris le coût de l’errance pré-diagnostic ;
- la promotion de l’intelligence collective : il faut pousser les acteurs de ce dossier à travailler ensemble pour le bien des malades